Bilan du marché de l’assurance complémentaire santé en 2018 : une progression toujours minime
Pour ceux qui sont déjà couverts par l’assurance maladie publique générique, il est possible d’augmenter la couverture avec un régime d’assurance maladie complémentaire. Ces options d’assurance privées offrent un niveau accru de couverture et d’avantages supérieurs à ceux du public, ainsi que la possibilité de faire certains choix au cours d’un traitement médical. Voyager en dehors de l’Union européenne signifie que les régimes publics basés n’offrent plus de couverture. Par conséquent, il est essentiel que le voyageur dispose d’une couverture privée supplémentaire pour la durée de son séjour en dehors de l’UE.
Le marché de l’assurance complémentaire santé en 2018 ne fera pas de miracle. L’exercice se soldera, comme à l’accoutumée, sur une note de progression minime. Il sera donc, comme les années précédentes, seulement témoin d’un léger rebond. « Difficile », comme le considèrent les analystes, et notamment le Fonds de financement de la couverture maladie universelle (Fonds CMU) à travers son bilan habituel sur la taxe de solidarité additionnelle (TSA), dont les chiffres ne démontrent qu’une augmentation de 1% sur les 9 premiers mois de l’année 2018.
La croissance a été soutenue depuis plusieurs années
L’établissement d’un bilan est actuellement opportun pour le marché des complémentaires santé et a fin de faire un classement mutuelle santé senior. Pour le moment, ce dernier arrive à tenir un rythme soutenu au niveau de sa croissance, celle-ci restera cependant dans la catégorie « modérée ». En effet, une hausse de 1,3 % en 2015, puis de 1,4 % en 2016, pour enfin une progression de 2,2 % en 2017, les prévisions iront dans les mêmes sens lors de cet exercice de 2018, à savoir une lente progression attendue. Les analystes et statisticiens se fient à l’assiette de la taxe de solidarité additionnelle (TSA) à travers leur calcul, cette dernière qui a enregistré une augmentation de 1 % sur les 9 premiers mois de l’année 2018. À noter que la référence a été fixée sur la même période de l’exercice précédent de 2017. C’est le Fonds de financement de la couverture maladie universelle (Fonds CMU) dans sa lettre trimestrielle « Références » qui a sorti ces chiffres provisoires de 2018.
Le premier semestre 2018 avec +0,2% de progression prélevée
Résolument, l’année 2018 est un exercice très difficile pour les complémentaires santé. Elle aurait même été pire d’après les premiers prélèvements de progression effectués. En effet, le premier semestre ne fait résulter que 0,2 % de croissance. Ce taux est apparemment décevant puisque l’inflation globale était à ce moment de 1,5 %. Ce n’est que lors de l’enchainement du troisième trimestre que le marché des complémentaires santé vit des jours heureux, à savoir une hausse de 2,7%. C’est grâce notamment à ce léger rebond que le secteur a pu s’extirper d’une mauvaise passe par rapport à l’inflation désormais à hauteur de 1,8 %. Ainsi, la conclusion des 9 premiers mois est positive, du moins l’écart n’a pas été énorme. Ces taux sont des repères fiables pour pouvoir constater la résiliation ou encore l’incapacité de certains à ne pas bénéficier de soins. Ils démontrent ainsi que l’accès aux contrats de mutuelles est encore restreint. Pour rappel, l’assiette totale de la TSA, le référentiel utilisé par les organismes observateurs, est obtenue à 90% des contrats classiques solidaires et responsables au niveau des mutuelles.