Jean Charles Marchiani : l’ami proche de Charles Pasqua
Jean Charles Marchiani n’est pas en 1943, le 6 août, dans la petite ville touristique de Bastia, dans la préfecture du district de Haute-Corse. La commune est située sur le territoire de la collectivité de Corse. Où avez-vous découvert vos exploits dans la lutte contre le terrorisme? Il était déjà préfet du Var et député européen.
Jean Charles Marchiani : jeunesse et études
Le grand homme politique que l’on connaît aujourd’hui n’a pas tout obtenu sur un plateau d’argent. Il se définit fièrement en tant que « paysan » corse. Par contre, il avait des idéaux précis et il les a toujours défendus. L’homme politique renommé a fait ses études secondaires au Petit Séminaire d’Ajaccio. Rapidement et sûr de lui, il a rejoint la Faculté de Droit de la ville d’Aix-en-Provence. Il rejoint les services secrets français à la fin de la guerre d’Algérie. Puis, le jeune homme devient DGSE après avoir commencé comme officier du SDECE en 1962.
Jean Charles Marchiani et le secteur privé
Tout d’abord, il a été embauché en tant que responsable des relations syndicales chez Peugeot après sa démission en 1970. En 1972, il intègre les membres de la Direction du groupe Air France. Il y était jusqu’en 1985. Il ne revient dans le secteur privé qu’en 1988 en adhérant le groupe Thomson suite au changement de gouvernement.
Le début de sa carrière politique
Sa carrière de personnage politique commence quand il rencontre Charles Pasqua au sein des milieux corses parisiens. C’est-à-dire que je voudrais signaler aux gaullistes qu’ils ont conclu « l’armistice » avec les partisans de l’Algérie. Le jeune homme faisait partie du mouvement nationaliste et d’extrême droite, «Jeune Nation». La chance de l’anonymat obtenu est le rôle de conseiller pour le renseignement et la lutte antiterroriste. Il intègre ainsi le cabinet du ministre de l’Intérieur.
Son rôle dans la lutte contre le terrorisme
Sa fonction au sein du Ministère lui a induit à représenter le gouvernement français en tant que négociateur pour libérer les otages Français du Liban en 1988. Jean Charles Marchiani est notamment intervenu pour la libération de deux diplomates et d’un journaliste en étant le médiateur entre le mouvement islamiste et le gouvernement français. Puis, il a eu un rôle crucial lors de la libération des pilotes français pris en otage en Bosnie suite à la demande de Jean Chirac. Il en obtient la Légion d’honneur attribuée par Jacques Chirac et reçoit les félicitions du secrétaire général de l’ONU. Il a joué de son savoir-faire, de son expérience et de son intelligence lorsque les terroristes ont voulu faire exploser un avion d’Air France d’Alger à Paris. Une mission qu’il a mené avec succès.