Un associé a le droit d’apporter son industrie. Il a la possibilité de mettre à la disposition de l’entreprise ses compétences, son travail et son savoir-faire. Appelés apports en industrie, ces apports répondent généralement à des règlements bien particulières. Mais dans quel cas un associé peut-il effectuer des apports en industrie. Quelles sont les obligations et les conditions rattachées à ce genre d’apport ?
Dans quel cas un associé peut-il réaliser un apport en industrie ?
Un associé peut réaliser un apport en industrie dans certains cas spécifiques. Un apport en industrie est une contribution non monétaire à une société, qui consiste en la mise à disposition de connaissances, compétences, travail ou savoir-faire de l’associé, plutôt qu’en une contribution financière.
Les statuts de la société peuvent prévoir la possibilité pour les associés de réaliser des apports en industrie. Ces dispositions doivent être clairement spécifiées dans les statuts de la société. Les associés peuvent convenir entre eux de réaliser des apports en industrie, même si cela n’est pas prévu dans les statuts de la société. Cet accord doit être consigné par écrit et signé par tous les associés concernés.
Les apports en industrie ne donnent pas droit à une part du capital social de la société. Cependant, ils peuvent donner droit à une rémunération ou à une part des bénéfices de la société, selon les modalités prévues dans les statuts ou dans l’accord entre les associés.
Pourquoi un associé peut-il faire un apport en industrie ?
Un associé peut réaliser un apport en industrie dans le cadre de la création d’une société. L’apport en industrie consiste à mettre à disposition de la société ses connaissances techniques, son savoir-faire, ses compétences ou son travail, plutôt que de contribuer financièrement. Cela signifie que l’associé s’engage à fournir un travail ou des services au profit de la société, sans apporter de capital financier.
L’apport en industrie ne permet pas à l’associé de devenir propriétaire de la société. Seuls les apports en capital, tels que les apports en numéraire ou en nature, donnent droit à des parts sociales ou actions dans la société.
L’apport en industrie peut être prévu dans les statuts de la société ou être convenu entre les associés. Cependant, il est difficile d’évaluer et de chiffrer la valeur de l’apport en industrie avant son exécution, car il dépend du travail et des services fournis par l’associé. Quant à l’entrepreneur, il a la possibilité de contacter un expert-comptable pour la gestion d’entreprise.
Il est important de noter que l’apport en industrie ne contribue pas à la formation du capital social de la société. Il s’agit plutôt d’une contribution non monétaire qui permet à l’associé de participer à la vie de la société et de bénéficier des avantages qui en découlent, tels que la rémunération ou la part des bénéfices.
Apport en industrie : les spécificités
L’apport en industrie doit obligatoirement être mentionné dans les statuts de la société. Les statuts doivent préciser la description de l’apport, l’étendue des droits de l’apporteur, la durée de l’apport et les contreparties accordées à l’associé concerné.
L’apporteur en industrie a l’obligation d’effectuer les services pour lesquels il s’est engagé auprès de la société au moment de sa création. Il doit s’abstenir de développer ou de se livrer à des activités concurrentes à celles de la société. De plus, il doit exercer son activité pendant la durée de la société, sauf si une période plus courte est prévue. Le dirigeant peut bien évidemment contacter un expert-comptable à Saint-Gilles pour la gestion d’entreprise.
En principe, l’apporteur en industrie ne reçoit en contrepartie de son apport ni parts sociales ni actions. Cependant, dans le cas des SARL et des SAS, les apports en industrie peuvent donner droit au partage des bénéfices et au droit de participer aux décisions collectives des assemblées.