En 2014, la loi ALUR a mis en place un barème à respecter autour des loyers. Et son annulation en 2017, cette loi serait en train de préparer son retour. Sa mise en vigueur a été annoncée par arrêté préfectoral. Le décret a été déjà signé par Jacqueline Gourault et Julien De Normandie. Désormais, une liste de villes volontaire à l’application de cette loi va bientôt être publiée officiellement. En tout cas, certains restent toujours septiques quant à cet encadrement de loyers.
Le plafonnement des loyers a déjà fait ses preuves
Etablie par Cécile Duflot en 2014, la loi ALUR avait pour mot d’ordre « Eviter les abus ». De ce fait, le but a été d’apporter une amélioration aux conditions de logements, et en facilité l’accès surtout aux personnes en difficulté. A l’époque, on pouvait constater que le prix de location d’un petit studio aux étudiants, ou aux jeunes qui font leur premier pas dans le monde professionnel, était vraiment exorbitant. De ce fait, la loi ALUR vient pour régulariser la situation. En fonction de quelques critères de base (lieu, accessibilité, surface, etc.), la loi a établi un prix moyen pour chaque ville, le préfet le publie officiellement, et le propriétaire doit s’y référer. Ce dernier avait alors une marge de 20 % de plus et 30% de moins par rapport à cette référence. A ses débuts, la loi ALUR a été appliquée sur des grandes villes comme Paris, mais aussi Lille entre 2015 et 2017. Mais a été stoppée par le tribunal administratif après 2 années de mise en vigueur seulement.
Les loyers ont augmenté en flèche après l’annulation de la loi ALUR
Paris a connu une hausse progressive des loyers après que la loi ALUR a été annulée. Un fait soutenu par les propos de l’adjoint au maire de Paris en charge du logement, Ian Brossat, qui réclame le retour de la loi ALUR. Il indiquait dans le débat, qu’il est vraiment inacceptable de se retrouver avec des loyers si élevés. Si l’on refait un petit bilan, l’annulation du dispositif en 2017 a plutôt stabilisé le cours des loyers dans la capitale durant cette même année. On a pu même constater une baisse de 1%. Cependant, la tendance haussière est revenue en 2018 avec +3% des prix appliqués. De ce fait, on peut dire que la loi ALUR a été efficace. Et il n’y a aucune raison de l’arrêter. 2019 serait probablement l’année historique pour signer le retour de la loi ALUR. Les locataires les plus fragiles ont assez soufferts de la situation.
Le locatif privé pourrait être impacté
S’il y a les premiers qui se sont montrés septiques à la mise en application de la loi ALUR, ce sont bien les professionnels dans l’immobilier. Ces derniers qui sont désignés être les premiers responsables de la difficulté de logement des Français. Et pourtant, dans la vision, la construction de nouveaux logements ou le recours à des professionnels de rénovation maison est la seule issue pour faire baisser les loyers. D’ailleurs si vous habitez à Montpellier vous pouvez consultez RENOV BAT + et demander un devis rénovation appartement Montpellier
Si la loi ALUR se remet alors en marche, c’est tout le marché immobilier privé qui sera impacté. Les propriétaires ne se préoccuperont plus de leur logement, aussi bien qu’auparavant. Pour le moment, Le président Emmanuel Macron reste encore dans le doute quant au retour de la loi ALUR, même si les signataires du décret sont déjà prêts pour une nouvelle expérimentation.